Infections urinaires en été : comment les éviter
Utiliser des lingettes intimes est une solution simple et pratique à notre époque où l’incidence d’infections comme la cystite augmente jusqu’à 30 %.
Profiter de une journée entière à la plage Cela peut passer d’un plan très attrayant à une idée désastreuse. La raison a beaucoup à voir avec le fait que ces éternelles journées d’été, ces longs bains, ces repas dans les bars de plage, la chaleur et les couchers de soleil ne sont pas très favorables à l’hygiène intime. Le cocktail d’un maillot de bain mouillé – parfois en tissus synthétiques -, d’une mauvaise accessibilité aux pipis, de l’humidité et de la chaleur peuvent créer le milieu idéal pour une infection génito-urinaire.
A tel point qu’on pourrait même parler de cystite saisonnière. En effet, certaines études ont montré que lorsque la température hebdomadaire moyenne se situe entre 25 et 30°C, L’incidence de ce type d’infections augmente jusqu’à 30%, concernant les jours où le mercure ne dépasse pas 20 degrés.
L’autre côté de la détente
Mais ce n’est pas seulement une question de température. Les habitudes estivales y sont pour beaucoup. « Même si en réalité les infections génito-urinaires peuvent apparaître à tout moment de l’année, chez de nombreuses femmes, elles sont plus fréquentes en été. L’une des raisons les plus logiques est que On change les habitudes. Nous nous détendons de toutes les manières », déclare la pharmacienne Carmen Torres Vila, connue sur les réseaux sociaux sous le nom de @farmalista. Par exemple, lorsque vous êtes loin de chez vous, on va moins aux toilettes. En retenant l’urine et en la concentrant, la prolifération des bactéries est généralement plus importante. Il est donc essentiel de ne pas retenir son envie et de boire beaucoup d’eau.
De plus, à certaines occasions, nous négligeons l’hygiène intime. « Si l’on ajoute à cela le fait que les micro-organismes aiment la chaleur et l’humidité, les conditions sont plus que favorables à leur croissance », explique l’expert. La fréquence accrue des relations sexuelles, étroitement liée aux vacances et à la détente, est également un facteur de risque. Puisqu’il peut devenir une porte d’entrée pour les bactéries.
Maillot de bain mouillé : mythe ou réalité ?
Un autre des coupables les plus pointés du moment C’est le maillot de bain mouillé. Cela ressemble à un mythe. Mais Carmen Torres reconnaît que «augmente les risques de souffrir d’infections génito-urinaire. « L’humidité dans la région génitale peut favoriser la prolifération de bactéries et augmenter le risque de développer des infections », ajoute-t-il.
Il est également important de prendre en compte le tissu du maillot de bain ou du bikini. Ce type de vêtement ne respire généralement pas très bien, selon l’expert. «De plus, des coutures mouillées et des élastiques finissent par irriter à la fois l’épithélium et la muqueuse, qui perdent leur fonction barrière et protectrice », précise le pharmacien. C’est pourquoi parmi les recommandations de la Société espagnole de médecine familiale pour éviter la cystite estivale, il est recommandé de changer fréquemment de maillot de bain pour garder la zone sèche.
Le rôle de l’hygiène intime
Dans cet environnement favorable aux micro-organismes, l’hygiène intime prend un rôle plus que pertinent. «Il est très important de maintenir l’équilibre de la flore bactérienne dans la zone génitale. C’est ce que nous appelons le microbiome : le bactéries bénéfiques « Cela nous protège d’autres bactéries potentiellement pathogènes », explique Carmen Torres. Le problème est que, comme l’a souligné l’expert, l’été nous invite à négliger certaines bonnes habitudes ou à y prêter moins d’attention.
Par exemple, qui n’a pas constaté qu’il n’y avait pas de papier toilette dans la salle de bain ? Ou que vous avez oublié d’apporter des sous-vêtements de rechange pour aller de la plage au bar de la plage l’après-midi… Ou que, pendant les vacances, vous devez utiliser un gel qui n’est pas respectueux pour tout le corps. « Tout cela est commun ; Cependant, une hygiène et une propreté extrême de la zone intime sont essentielles », prévient l’expert. Il ne s’agit pas de se laver à outrance, mais plutôt de « pratiquer l’hygiène avec produits spécifiques, adaptés à la région et dont le pH n’altère pas le pH physiologique du vagin. « De plus, nous devons nous rappeler que nous devons toujours nous nettoyer d’avant en arrière, pour éviter le contact des micro-organismes de l’anus avec l’urètre et le vagin », rappelle Torres.
Les lingettes intimes, une formidable alliée de l’été
Dans toutes ces situations, il existe une astuce très simple qui peut aider garder l’hygiène à distance: Ayez toujours un paquet de lingettes intimes dans votre sac à main – et dans votre sac de plage ou de piscine. «Ils sont parfaits pour nettoyer après avoir uriné à l’extérieur de la maison ; pour éliminer la sueur de la zone intime et, aussi, lorsque l’on change de maillot de bain, s’assurer que la zone est propre après le bain, le sable… », résume l’expert.
En en choisissant un, Torres rappelle qu' »ils doivent être hypoallergénique et maintient le pH naturel de la zone intime. Il est également intéressant, souligne l’expert, « qu’ils soient formulés avec des ingrédients dermo-protecteurs, qui offrent une protection contre les irritations ». Par exemple, les lingettes intimes Indasec contiennent acide lactique, « qui maintient le pH physiologique de la muqueuse génitale », le bisalobol pour une action apaisante et le panthénol, pour une action réparatrice. Ils contiennent également de l’aloe vera. « En plus de réparer et de protéger des irritations, il procure une sensation rafraîchissante parfaite pour l’été », souligne le pharmacien. Et il ajoute un dernier conseil lié à la durabilité : « Les lingettes sont un grand allié, mais il faut se rappeler que tu ne devrais jamais les jeter dans les toilettes; toujours à la poubelle.