Quand faut-il faire une densitométrie pendant la ménopause ?

Quand faut-il faire une densitométrie pendant la ménopause ?

Le déclin hormonal peut compromettre la santé des os. Réaliser cet examen radiologique simple permet de connaître l’état des os et prévient les risques d’éventuelles fractures.

L’une des phrases les plus répétées lorsqu’on parle d’ostéoporose est que C’est une maladie silencieuse. Asymptomatique. Cela ne provoque pratiquement aucune gêne. «Parfois, ce n’est généralement pas le cas au début, cela peut se manifester par des douleurs à la colonne vertébrale ou à la hanche. Vous remarquerez peut-être également une diminution de la taille ou une certaine courbure du dos. Mais ce n’est pas habituel », dit le Dr Flor Limongigynécologue et obstétricien à l’hôpital HLA La Vega (Murcie), del Groupe ASISA.

Cependant, les femmes sont plus susceptibles de souffrir de cette pathologie qui implique une dégradation de la masse osseuse. Sur l’ensemble des cas en Espagne, selon la Société espagnole de gériatrie et de gérontologie, huit sur dix sont des femmes. La plupart d’entre eux ont déjà 50 ans. La raison ? La relation étroite entre santé osseuse et œstrogènes. Le déficit hormonal provoqué par la ménopause augmente considérablement le risque d’avoir des problèmes osseux. C’est pourquoi la densitométrie, qui mesure la densité osseuse, peut être essentielle pour déterminer le risque d’apparition à la fois de l’ostéoporose et de l’ostéopénie, son étape préalable.

En quoi consiste la densitométrie ?

La densitométrie est un test très simple. Comme l’explique le Dr Limongi, « c’est un étude radiologique pour mesurer la densité osseuse. Autrement dit, ça ne fait pas de mal. Cela ne dérange pas. Cela ne nécessite aucun type de préparation ; Tout au plus peut-on demander au patient de ne pas prendre de suppléments de calcium – parfois des suppléments de vitamine D sont également indiqués – pendant 24 heures avant l’examen.

A l’aide des rayons X, « on analyse la mesure de la tête du fémur et de la colonne vertébrale », précise le gynécologue. C’est parce que nous avons deux types d’os dans le corps : les os longs et les os courts et larges. Le but est de prélever un échantillon par image de chacune et de l’extrapoler aux autres.

Le médecin ajoute : « les données offrent une informations assez adéquates sur l’état de l’os ainsi que le risque de fracture que cela peut entraîner. Avec les résultats en main, vous pouvez déterminer la gravité du processus de masse osseuse et à quel moment c’est le cas. Au-dessus de certaines valeurs, on parlerait d’ostéoporose et donc d’un risque plus élevé de fractures. Mais avant d’atteindre cet état, un moindre degré de détérioration, appelé ostéopénie. Ce diagnostic déterminera le professionnel de la santé à concevoir un plan d’habitudes saines ou même à administrer les médicaments indiqués pour récupérer la qualité des os.

Quand passer ce test

Cette procédure est particulièrement intéressante à l’entrée de la ménopause et doit être prise en compte lors des contrôles gynécologiques réguliers. « Pendant le climatère, les femmes perdent plus d’os qu’il n’en forme », prévient l’expert ASISA. Plus précisément, on estime que dans les premières années de cette étape entre 2 et 3% de la masse osseuse est perdue sur une base annuelle.

Il peut également y avoir des cas qui subissent cette détérioration avant de cesser d’avoir leurs règles. Le médecin fait référence à ceux qui ont antécédents familiaux directs, fumeurs et personnes très maigres. « Ça devrait être répéter tous les trois ans si le résultat est normal », conseille-t-il.

Comment prévenir la détérioration des os

Bien que la densitométrie soit utilisée pour déterminer le risque de pathologies osseuses, la meilleure façon de maintenir la santé de vos os est de prendre soin de votre mode de vie. Flor Limongi le résume en une phrase : « Nous devons manger suffisamment d’aliments avec calcium et vitamines D et CEn plus de pratiquer exercice, en particulier entraînement de force«.

Il faut donc commencer par assurer un apport suffisant en calcium par l’alimentation. Outre les produits laitiers (comme le fromage, le yaourt et le lait de vache, par ordre décroissant de richesse), les fruits à coque, notamment les amandes et les noisettes, et les sardines à l’huile sont très intéressantes. Graines de sésame ainsi que brocoli Ils constituent une autre source intéressante de calcium. Quant à la vitamine D, il est préférable d’analyser au préalable sa valeur – une prise de sang suffit – pour peser la possibilité de prendre une supplémentation spécifique.

En revanche, il ne faut pas oublier l’activité physique. Il entraînement en force Il se positionne comme le meilleur allié pour maintenir la santé et la qualité des os. De même, les exercices de mobilité, qui peuvent aller de quelques minutes par jour à s’accroupir ou faire 10 000 pas par jourdoit être intégré à la routine quotidienne pour prendre davantage soin du squelette.

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